Concours 2018 : découvrez les oeuvres primées

Jury du Concours de Nouvelles 2018

A lire ou à regarder, voici les oeuvres lauréates du concours de nouvelles et Photofolie 2018 sur le thème de « La rue ».

Concours de nouvelles 2018


Le mot du jury : Le premier prix de l’édition 2018 récompense un texte vivant, enjoué, drôle, au style vif soutenu par un scénario dans le plus pur style du genre de la nouvelle. On y est, on voit, on s’imagine, on a envie de poursuivre la lecture. Nous avons été conquis : une ouverture sur un courrier, un développement à travers de savoureux dialogues jusqu’à une très jolie chute qui saura, nous l’espérons, vous faire venir le même sourire aux lèvres, que celui qui s’est imposé pour chacun d’entre nous à sa lecture…

 

  • Prix coup de coeur du jury : Floréal Daniel pour sa nouvelle Effet Tunnel

Le mot du jury : Je suis né dans la rue, telle pourrait être la devise de Roger, le héros de l’Effet Tunnel. Un zonard, un traîne-savate, un picoleur, un bon-à-rien, ce Roger, qui hante toujours la même rue du 20ème arrondissement du côté de Ménil’muche, et dont le destin misérable paraît tout tracé jusqu’à ce que… Mais, ne dévoilons pas la suite… En lui décernant le Prix du Coup de Cœur, le Jury a souhaité récompenser une nouvelle enlevée, servie par un style ciselé et enchanteur, et qui nous replonge dans le Paris populaire de la fin des années 60, celui des gens de peu et des fins de mois difficiles mais aussi, par contraste, celui des étudiants, des pavés et des barricades. Une immersion revigorante dans une époque pas si lointaine…

 

  • Prix du Clas d’Annecy : Mireille Paul pour sa nouvelle Raymond

Le mot du jury : La rue et ses figures mythiques ! La rue et sa cruauté ! La rue et ses drames !
L’histoire de Raymond est une jolie histoire, au début… puis elle décline lentement, inexorablement vers le pathétique.
L’auteur a su faire vivre un personnage « haut en couleur », Raymond, évoquer sa vie et son déclin jusqu’à la chute en faisant parler un objet cher au personnage : son ami de toujours, son frère de galère : son accordéon.
C’est avec finesse et sensibilité que l’auteur nous emmène dans un passé nostalgique et que, au fur et à mesure de la lecture, on se sent envahi par une profonde mélancolie.
Bravo encore un fois à l’auteur qui nous emmène sur ce chemin de questionnement envers notre société, le temps qui passe, le progrès…

 

Le mot du jury : Après des échanges passionnés et des lectures à haute voix, nous ne pouvions nous résoudre à choisir entre les deux textes reçus dans la catégorie « Ado ». Et nous avons pensé que nous avions bien fait lorsque nous avons découvert qu’ils avaient été écrits par la même auteure. Bravo à Thalsa-Thiziri qui nous rappelle que la rue de 2018, reste encore le décor tragique de celles et ceux que ces deux beaux récits, poétiques et graves, nous invitent justement à ne pas oublier…

 

  • Prix mentions spéciales du jury ex aequoOdile Basler pour sa nouvelle Sous les pavés

Le mot du jury : Le thème de « la rue »… du point de vue d’une rue, personnage principal féminin de cette nouvelle atypique. Les indices qui jalonnent le début du récit laissent à penser qu’il s’agit d’une artère strasbourgeoise. Mais qu’importe le lieu… Une étrange histoire d’amour charnel lie cette rue pavée séculaire à un homme, un dénommé Gaston, arrivé depuis peu. Qui est-il ? Que vient-il chercher? Pourquoi précisément là ?… Un texte original, fort, joliment tourné, tout en finesse et émaillé de minuscules tranches de vie, des « brèves de trottoirs » pour ainsi dire. Un conte empreint d’une réelle poésie, récompensé par la Mention Spéciale du Jury.

 

  • Prix mentions spéciales du jury ex aequo : Nicolas Martin pour sa nouvelle Rue Cyparisse

Le mot du jury : A travers ce dialogue entre un enfant et son grand-père autour de la rue des souvenirs, on prend en compte la réalité du temps qui passe. Un vrai Coup de coeur pour cette nouvelle d’anticipation. Une plongée au coeur de la vie numérique qui se profile devant nous. Mais aussi une vraie réflexion : comment donner du sens à une société toujours tournée vers l’avenir ? Savoir d’où l’on vient ? Retrouver ses racines pour mieux anticiper cette vie virtuelle. Et le plus important : sauvegarder la Mémoire, individuelle aussi bien que collective.
Une réponse surprenante au coeur d’un récit bien construit.

 

Concours Photofolie 2018


Jury du Concours Photofolie 2018

Le mot du président du jury, Roland Laboye

J’ai été très honoré de présider le jury de ce concours photographique du CAES, devenu mythique puisqu’il s’agit de la 25e édition !

Bravo Mesdames, vous êtes trois sur le podium…

Au regard de l’ensemble des travaux photographiques présentés, et des lauréats retenus, j’aurais envie d’inviter les organisateurs de la prochaine édition à poursuivre sur un thème approchant… Mais peut-être est-ce une déformation de ma passion puisque je pratique la prise de vues « dans la rue et sur la rue » depuis plusieurs décennies, ce qui m’a valu titres* et reconnaissance ?

Vous souhaitant un bon concours 2019 quel qu’en soit le thème, partez à la découverte des œuvres des nombreux photographes de « RUES », photographes humanistes en français et en anglais « street photographers ».

* Lauréat de la recherche photographique, Prix Nicéphore Niepce Gens d’Image, bourses à la création, Chevalier des Arts et lettres.

 

Le mot du du jury : Tout d’abord, félicitations aux lauréats !

Le thème de la rue a suscité un bel enthousiasme cette année puisque la participation était presque double de celle de l’an dernier. Alors fallait-il montrer des morceaux de rue, des tranches de vie, des personnages de la rue, des photos d’architecture, des ambiances, ou présenter ce que l’art appelle la photo de rue ?

Les débats ont été vifs et argumentés, chacun ayant ses coups de cœur, ses propres exigences photographiques. En effet, outre l’appréciation subjective, un minimum de qualité technique était requis, de construction d’image également, et bien entendu le respect du thème. Après plusieurs regards, une petite dizaine de photos ont ainsi pu émerger dans la sélection finale.

Il a fallu quelques heures pour les départager au-delà des critères précités. Les lauréats représentent à la fois la photo de rue, l’ambiance de rue, les personnages de rue, et de manière générale la vie dans la rue. Le classement, s’il y en a un, est purement formel, chaque photo primée révélant une histoire particulière, avec une certaine poésie. Elles ont réussi à créer une émotion supplémentaire qu’on recherche en photographie.

Chez tous les participants, on a tout de même ressenti une démarche évidente de vouloir transmettre quelque chose à travers une image. Parfois un trait d’humour, parfois une scène cocasse, parfois un effet graphique, en tout cas l’envie de faire partager ce qu’il y avait dans le viseur.
Nous vous invitons à poursuivre vos balades dans la rue, appareil en poche ou en bandoulière, et à participer toujours plus nombreux à cette très sympathique rencontre artistique que sont les Photofolies du CAES.

 

 

1er prix

Dorothée Cary pour sa photographie Effervescence de la rue

 

 

 

 

 

Prix coup de coeur du jury

Caroline Freissinet pour sa photographie Les parapluies de Time Square

 

 

 

 

 

 

Prix du Clas d’Annecy

Claire Kulaga pour sa photographie Le dormeur

 

 

 

 

 

 

 

 

Prix mentions spéciales du jury ex aequo

Jérôme Médard pour sa photographie Silence sur sillages perdus

 

 

 

 

 

Prix mentions spéciales du jury ex aequo

Gaël Brasseur pour sa photographie  L’homme aux sacs noir et blanc

 

 

 

 

 

 

 

 

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