Ça tourne au CPL
Le CPL a servi de lieu de tournage pour le film Défence d’entrer, dont les protagonistes sont les membres d’une équipe de recherche.
Le CAES a dès le début des années 1980 décidé de s’impliquer dans le grand mouvement du développement de la culture scientifique et technique. En 1985, parmi les actions engagées, il propose la réalisation d’une fiction intitulée Défence d’entrer (sic). L’intrigue tourne autour des relations entre les membres d’une équipe de recherche, les tensions entre eux, les non-dits, le tout, à travers le regard d’une sociologue. La question s’est posée du lieu où situer le film. Le choix s’est tout naturellement porté sur le Centre Paul-Langevin (CPL), l’action devant se dérouler pendant les vacances. Ainsi, loin du cadre d’un laboratoire, dans cet environnement chaleureux, chaque protagoniste allait pouvoir dire ce qu’il avait sur le coeur.
Un acteur à part entière
Dans le magnifique massif de la Vanoise, épousant le profil de la montagne environnante, le CPL avec son architecture en bois d’une grande originalité a immédiatement séduit l’équipe de tournage et les comédiens, au point d’en faire un acteur à part entière. De même que le village d’Aussois. Je me souviens tout particulièrement de deux courtes scènes : l’une, au centre du village, où l’on voit la fabrication du Beaufort, lorsque l’artisan fromager penché au-dessus de l’immense cuve tient entre ses dents une sorte de poche d’où s’écoule le petit lait ; l’autre, où les deux enfants du film, assis dans l’herbe, discutent gravement de la situation de leurs parents.