Les troupes du CAES ont célébré le réveil du théâtre au festival d’Oléron
La joie était immense pour les agents du CNRS mordus de théâtre qui composent les compagnies du CAES du CNRS. Venus de toute la France, ils ont fait honneur à la scène de la Vieille Perrotine et émerveillé les vacanciers.
Les scènes sont restées désespérément vides de longs mois, les trois coups ne résonnaient plus. Quel vide ! Las, les troupes du CAES du CNRS trépignaient d’impatience de pouvoir enfin incarner sur scène leurs personnages. Le théâtre en surface faisait grise mine au CAES : l’édition du festival qui devait célébrer ses 20 ans a été annulée. Mais sous les frondaisons de l’actualité dense, à l’abri, de visio en visios, les comédiens amateurs ont répété leurs textes d’italienne en italiennes (une répétition sans mouvement ni trop d’intention afin de mémoriser son texte et travailler les échanges). En mai, alors que les règles sanitaires commençaient à s’assouplir, ils n’ont pas tardé à monter sur les planches avec un objectif : émerveiller les vacanciers de la Vieille Perrotine, le village de vacances du CAES à Oléron, pour la semaine de festival de théâtre. Les spectacles se rodaient, ils allaient réussir, être prêts.
Des spectacles montés dans des conditions difficiles
Jusqu’au dernier moment, les festivités demeuraient incertaines, contexte pandémique oblige, mais les comédiens n’y pensaient guère alors, tout concentrés qu’ils étaient de réussir le pari fou de monter un grand spectacle dans ces conditions difficiles. Et le pari a été tenu. Toute la semaine, les compagnies de LAPP ‘Articule (Annecy), d’R’de Rien (Villejuif), du Tripiti (Marseille), de CAES AEQUO (Toulouse), du SUN7 (Valbonne) et de l’Incertitude (Bordeaux) ont su tour à tour bouleverser, faire rire, surprendre, faire réfléchir et tout simplement faire vibrer le public de la salle Eric Tabarly, conquis par cette générosité. Une édition particulière, pleine de l’urgence du désir de jouer qui rend impatient de se rencontrer à nouveau pour les 20 ans du festival. Les célébrations ont été remises à l’année prochaine. Aucun doute n’est permis : ces 20 ans seront à nouveau l’occasion de voir du théâtre de haute volée.