Débutants ou expérimentés, les coureurs CAES du CNRS ravis de leur Marseille-Cassis
Cent coureurs du CNRS ont participé avec un dossard CAES du CNRS dimanche 30 octobre à la 43ème édition de la course qui relie les deux cités provençales en serpentant au milieu des calanques.
Etait-ce le soleil radieux qui a accompagné leurs efforts ? Ou le cadre époustouflant des calanques ? Ou peut-être l’incroyable vue sur Cassis lors des derniers kilomètres ? Quoi qu’il en soit, les coureurs ne tarissent pas d’éloges sur le Marseille-Cassis, cette course à pied réputée de 20 kilomètres pour laquelle le CAES proposait 100 dossards pour les agents du CNRS. Ils étaient donc 100 au départ devant le stade Vélodrome de Marseille ce dimanche 30 octobre 2022. Parmi eux, Théophile Remond, qui participe là à son tout premier semi-marathon. « J’aime le sport, j’aime courir, et participer à cette course, ça me donnait un objectif dans mes entraînements. C’était une façon de me fixer un petit challenge », explique ce doctorant en physique à Lyon. L’expérience a été concluante : « J’apprends encore, c’était ma première course de ce type. Jusqu’au dixième kilomètre, cela monte. Mais je suis parti vraiment à mon rythme, tranquille. Par contre, dans la descente, j’ai eu tendance à accélérer. Alors à l’arrivée à Cassis, les derniers kilomètres sur du plat, il faut redonner un peu de gaz… Mais je n’en avais plus beaucoup ! Heureusement, il y avait beaucoup de monde pour nous encourager et des groupes de musique, c’était plaisant. Cela motive ! »
Le traditionnel bain de mer à l’arrivée
Théophile n’a pas failli à la tradition du bain de mer une fois la ligne d’arrivée franchie après un passage au stand CAES. « C’était sympa et enrichissant, on pouvait avoir le retour de tous les autres coureurs CNRS, partager tout ça. J’ai rencontré de supers personnes. Tout était très bien organisé par le CAES, on pouvait vraiment se concentrer sur l’expérience, nous n’avions rien d’autre à gérer ! » Une ambiance conviviale d’autant plus appréciable que le doctorant tentait l’aventure seul. C’est le CAES local, Région Provence et Corse, qui était aux manettes pour l’organisation aux petits oignons de cet événement. Il a pu reconduire le challenge d’aligner 100 coureurs et d’être partenaire officiel de la course grâce au soutien financier de la Délégation régionale du CNRS Provence et Corse, de la Commission Sport du CAES National, de la CASDEN, de Complétude et du CPPM (le Centre de Physique des Particules de Marseille-UMR 7346 de l’IN2P3). Les coureurs étaient logés à l’hôtel, convoyés jusqu’à la course et leurs affaires emmenées sur la ligne d’arrivée. Un stand leur était réservé sur la ligne d’arrivée, juste en face de la plage de Cassis.
20 000 coureurs au départ
Pascale Keller courrait quant à elle son 5ème Marseille-Cassis. Cette ingénieure de recherche en physique travaille sur le campus de Luminy à Marseille. Pendant plusieurs mois, elle a pu s’entraîner avec d’autres collègues qui participaient à l’événement sous la houlette d’un collègue CNRS diplômé en coaching sportif. Comme pour Théophile, la course est une sorte de finalité à ses entraînements réguliers. « C’est une course assez longue et donc même si ce n’est pas un ultra-trail, il faut s’entraîner ! Cela donne une motivation ! » Au départ, il y a beaucoup de monde : le Marseille-Cassis compte 20 000 coureurs au départ. « Ce n’est pas simple de retrouver les collègues sur la ligne de départ », explique Pascale Keller. « Mais c’est très sympa, on se retrouve à la fin. On a tous tout donné, même si parmi les coureurs CNRS il y avait des niveaux très différents, ce n’est pas important, tout le monde est arrivé ! »
Devant l’enthousiasme général, il y a fort à parier que beaucoup retenteront l’expérience l’an prochain.
Retrouvez l’article Marseille-Cassis de la région Provence et Corse du CAES en cliquant ici.