Marseille-Cassis : 20 kilomètres de bonheur pour 100 coureurs du CAES
Le week-end dernier, 100 coureurs couleur CAES se sont essayés au magnifique parcours du Marseille-Cassis, mythique semi-marathon serpentant dans le superbe cadre des calanques.
La saison des courses reprend au CAES après un trop long sommeil ! Car après la Ronde des Semi à Nancy début septembre, le 31 octobre dernier, 100 coureurs aux couleurs du CAES ont couru le semi-marathon Marseille-Cassis. 20 kilomètres sur route, dans les calanques. C’est la deuxième fois qu’une équipe de coureurs CAES s’insère dans cette course réputée pour le cadre magnifique qu’elle offre. En 2019 en effet, pour les 80 ans du CNRS, le CAES régional avait proposé 80 dossards pour 80 coureurs du CNRS. Et l’opération avait été un franc succès. Alors cette année, après une pause due à la situation sanitaire, dès que la course annonçait une nouvelle édition, le CAES Provence et Corse était de nouveau sur les starting-blocks. Et pour 100 dossards cette fois, accessibles à prix CAES pour les agents du CNRS venus de toute la France, grâce à une participation de la Délégation du CNRS Provence et Corse ainsi que du CAES national, complétée par des aides de la CASDEN et de la MGEN.
Le temps au beau fixe
Le top départ des 18 000 participants était donné aux abords du stade Vélodrome. A l’arrivée, sur les hauteurs de Cassis, les coureurs du CNRS étaient accueillis dans une tente CAES, pour se remettre de leurs efforts dans une ambiance conviviale, avec le CAES local aux commandes pour offrir aux valeureux sportifs un peu de réconfort. Le temps, par chance était au beau fixe, malgré un vent un peu corsé.
Une préparation
Même si la course attire de nombreux sportifs aguerris (une vingtaine de coureurs du CNRS ont terminé la course en moins d’1h45 !), elle séduit aussi des plus novices qui aiment la course à pied et qui s’essaient pour la première fois à l’épreuve du semi. Et malgré son cadre idyllique, elle leur donne tout de même un peu de fil à retordre. « Le parcours est sur route, avec du relief : il faut atteindre le sommet du col de la Gineste qui culmine à 323 mètres. En tout il y a environ 400 mètres de dénivelé. Beaucoup de coureurs débutant se fixent sur la côte, mais le plus dur, c’est la descente ! Il faut encore avoir de l’énergie pour pouvoir l’assurer sereinement, sans se blesser », explique Fabien Rosier, qui a terminé sa course dimanche en 1h26. Le Marseille-Cassis, Fabien Rosier connaît. Très bien même. Il l’a déjà couru 15 fois. « C’est un cadre vraiment sympa, on quitte une grande mégalopole, Marseille, puis on continue dans les Calanques pour arriver sur un village. Le temps est souvent magnifique, alors à l’arrivée on peut parfois même s’autoriser un petit bain de mer pour récupérer », explique ce coureur de trail qui travaille sa vitesse sur cette course.
Pour les coureurs de Marseille, Fabien, entraîneur certifié de trail, a d’ailleurs proposé dans les semaines qui ont précédé une préparation ad hoc à ses collègues des campus CNRS de Marseille, histoire de travailler ce fameux dénivelé, chacun à son rythme, dans la bonne humeur. Une expérience qu’il entend bien remettre l’année prochaine pour la 43ème édition de la course. Avis à tous les afficionados de course à pied qui voudraient relever le défi !