Retour en images sur la semaine de Festival d’Oléron 2024

Publié le 03.07.2024 par Clémence Mermillod

La Vieille Perrotine d’Oléron a été une semaine durant le cœur battant du théâtre amateur au CAES du CNRS. Les différentes compagnies de théâtre du CNRS venues des quatre coins de la France s’y sont rassemblées pour présenter chaque soir le fruit de leur travail. Avec cette année un fil rouge haut en couleur : la comédie musicale. 

Le festival de théâtre d’Oléron, c’est LE grand rendez-vous des amateurs de théâtre du CAES. Il s’est tenu à la Vieille Perrotine d’Oléron, du 23 au 30 juin pour cette édition 2024. Chaque soir, les troupes de théâtre amateur du CNRS venues de toute la France ont présenté le fruit de leur travail sur la scène du village de vacances. Encadrées à l’année par un metteur-en-scène professionnel, elles s’essaient à des styles très variés du théâtre classique au contemporain, du registre comique, dramatique ou parfois même plus politique. Un programme qui a enthousiasmé, questionné ou fait rire le public avec ses spectacles et entièrement gratuit ouvert à tous les vacanciers du village de vacances.

Au programme aussi tous les jours, en plus des représentations tous les soirs, des animations radiophoniques en public, de la musique… Et même des ateliers de chant pour cette édition qui a célébré la Comédie Musicale. Retrouvez le journal quotidien du Festival.

Jour 1 : Jean Zay à l’honneur en lecture publique

Le Festival de théâtre d’Oléron qui rassemble tous les deux ans les troupes du CAES du CNRS à la Vieille Perrotine s’est ouvert sur une lecture publique de Jean Zay, pièce co-écrite par Raymond Vinciguerra et Jean-Manuel Bertrand sur l’un des fondateurs du CNRS. Les festivaliers et vacanciers ont aussi pu découvrr la première de CPPEVI, l’émission de radio drôle et instructive qui a rythmé les journées.

Jour 2 : Hanokh Levin par la compagnie R de Rien de Villejuif

Le Festival s’est poursuivi avec une pièce d’Hanokh Levin jouée par la compagnie R de rien de Villejuif. Le public a été conquis par l’interprétation des comédiennes et la mise en scène de Marine Benech. Le rendez-vous quotidien CPPEVI a permis d’échanger avec humour autour de la pièce.

Jour 3 : Des névroses déjantées et à vif sur la scène Eric Tabarly

La veille, le Tripiti théâtre, venu de Marseille, le public a été soufflé par une énergie survoltée et une mise en scène d’une créativité presque aussi folle que les personnages campés par les comédiens emmenés par Raymond Vinciguerra. Un succès ! Le public a été bousculé et en redemande.

Jour 4 : La comédie Musicale à l’honneur 

Mercredi soir, la compagnie Sun7 venue de Valbonne s’est aventurée du côté de la comédie musicale en portant sur scène une pièce de Guy Froissy, mise en scène par Isabelle Klarik. C’est d’ailleurs le thème de cette édition puisque les comédiens et vacanciers peuvent suivre chaque jour un atelier comédie musicale mené par la coach vocale Nathalie Bonnaud.

Jour 5 : La force du collectif entre en scène

Jeudi soir, la compagnie LAPP’Articule venue d’Annecy a proposé en première mondiale une création originale, écrite et mise en scène par Florence Delorme. Une pièce qui explore les possibilités de l’espèce humaine : nos descendants auraient-ils des raisons de nous sauver de l’extinction ? Une œuvre sensible et philosophique non dénuée de fantaisie qui a germé grâce aux discussions profondes au sein de la compagnie.

Jour 6 : Bordeaux innove avec une pièce des années 1930

Pour la dernière vendredi soir, la Compagnie de l’Incertitude a adapté une pièce de 1930 qui résonne étonnamment avec notre société actuelle. Le Figaro divorce de Ödön von Horváth met en avant les errances d’une société face au repli sur soi, à ses angoisses face à un monde en mouvement, grâce à une mise en scène enlevée et dynamique menée par Wahid Chakib.

Retrouvez l’intégralité des émissions CPPEVI et revivez les grands moments du Festival sur notre playlist youtube.