Gala des artistes 2021 : dans les coulisses de la préparation de l’événement
Le Gala, qui aura lieu le 4 décembre à Strasbourg, approche à grands pas. Les agents du CNRS ou leurs ayants-droit qui participent à l’événement s’activent partout en France depuis plusieurs semaines pour faire vibrer le public le jour J. CAES MAG s’est glissé dans l’une de leurs visioconférences de préparation.
Mardi 16 novembre, 18h30. La plateforme de visioconférence se peuple de multiples visages. Ils se connectent de partout, arrivant parfois un peu en retard, au gré des contraintes professionnelles ou des enfants à gérer. Ils viennent de Toulouse, de Paris, de Marseille ou même de Strasbourg. Ces agents du CNRS ou enfants d’agents du CNRS sont les talents qui ont été choisis pour donner vie au Gala des artistes 2021 à Strasbourg, placé sous le signe de la scène et de la musique. L’ambiance est bonne, même s’ils se connaissent à peine, les voilà embarqués dans la même aventure. Ils vont être les musiciens ou chanteurs, parfois les deux, de ce spectacle de deux heures joué sur une grande scène de la ville alsacienne. Les idées fusent, le désir de jouer et de partager est palpable.
« Ça va être intense ! »
« Le Big Band, vous allez ouvrir le show. Il faut un truc qui claque ! », « Ah oui, un Stevie Wonder ! », « Nathan, Bintou, vous pourriez faire un duo ! ». Nathan Fabre et Bintou Niabaly ne se connaissent pas mais semblent enchantés. « Avec plaisir un duo ! Stand by me ? Ou peut-être Perfect Duet ? ». Nathan et Bintou réfléchissent ensemble à leur prestation. Tous deux ont déjà chanté à de précédentes éditions du Gala : c’était en 2017 pour Bintou à Paris et en 2019 à Marseille pour Nathan. « Le Gala à Paris était une expérience inoubliable, raconte Bintou Niabaly. On était accompagnés de A à Z. Mon père travaille au CNRS, je suis très attachée au CNRS et au CAES. J’ai travaillé à Oléron au village de vacances comme animatrice en job d’été. C’est avec grand plaisir que je participe à nouveau au Gala. » Participer à nouveau, c’est aussi l’occasion de se lancer de nouveaux défis pour Nathan. « En 2019, c’était génial, j’ai rencontré des gens supers, j’ai pu faire de la musique sur scène. J’étais arrivé avec une chanson que je connaissais bien. Cette année, je tente quelque chose de nouveau, j’essaie de nouvelles chansons, de nouveaux styles et des duos ! Cela fait un an ou deux avec le Covid que je n’ai pas eu l’occasion de jouer pour un public, ça va être intense ! » , raconte ce jeune homme passionné de musique.
« Donner des émotions au public »
La rencontre en viso suit son cours dans cette même énergie. Moreno Andreatta, pianiste et mathématicien, se met au clavier et joue quelques airs qui entraînent tous les participants. « Ah oui, ce serait super ça pour un grand final ! ». L’objectif de la réunion est de mettre en commun les envies de chacun et de commencer à construire l’ossature du spectacle. Les idées sont nombreuses et cela avance vite. On fait le point sur les répétitions. « En visio, le son est un peu sourd, surtout si l’on travaille avec plusieurs instruments, on ne s’entend pas bien. Moreno, qui m’accompagne au piano, m’envoie donc des bandes où il joue et j’entraîne ma voix dessus ! J’écoute les musiques tous les jours avant les cours pour m’imprégner, je travaille les paroles aussi. Il ne s’agit pas seulement de chanter juste mais aussi de transmettre des émotions au public », raconte Bintou Niabaly. Le temps file dans cette joyeuse fusion d’idées et de musiques. Un bébé débarque devant la webcam d’un musicien du BigBand marseillais. Il s’impatiente. Il va falloir s’arrêter pour ce soir. Mais les échanges vont continuer et s’intensifier jusqu’au Gala de Strasbourg. Ce que le public découvrira le soir du 4 décembre sera une apothéose après toutes ces semaines de préparation, le résultat de la rencontre des multiples talents des agents du CNRS et de leurs familles !